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Le Tour des réactions

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Le Tour de France 2015 a pris forme ce mercredi. Son profil sera résolument tourné vers la montagne, avec sept étapes de montagne, dont cinq arrivées au sommet. Il est encore évidement difficile de savoir quels seront les coureurs présents en juillet prochain, mais chacun s’est fait aujourd’hui un avis sur le parcours, à commencer par Ivan, qui a suivi attentivement cette présentation depuis l’Italie : "Je suis toujours très curieux de découvrir les parcours des grands tours. C’est encore loin mais on travaille dès l’hiver pour ces rendez-vous. C’est un Tour très particulier. La première chose que l’on remarque c’est qu’il y a peu de kilomètres contre-la-montre. Mais il y a beaucoup d’étapes difficiles, pas seulement d’un point de vue du profil, mais avec des arrivées particulières, comme le Mur de Bretagne, le Mur de Huy, les pavés. Il y a des situations où, nous l’avons vu cette année, on peut créer des écarts importants et durant les cinq arrivées au sommet qu’il y a, cela devient difficile de récupérer du temps si on en perd trop dans cette première partie de course". L’an prochain Ivan pourrait être présent sur la Grande Boucle, mais tout dépendra du choix de son équipe Tinkoff-Saxo et de son capitaine Alberto Contador. En tout cas entre le Giro et le Tour son coeur balance : "J’aime le Giro et le Tour et tous les coureurs rêvent de faire ces deux courses. Donc le parcours est toujours spectaculaire. Après bien-sûr certains trouveront leurs intérêts sur le Giro avec plus de chrono, d’autres sur le Tour. Me concernant je ne sais pas encore quelle course je ferai, nous le déciderons ces prochaines semaines, mais ça devient moins important car j’ai un rôle de soutien à un grand champion, qui doit lutter pour le classement, qui doit être attentif à toutes les étapes. Donc il faut que je sois présent quand c’est nécessaire, dans les moments importants de la course". 

 Alberto Contador pourrait justement avoir besoin d’Ivan sur les deux courses car son souhait est de doubler Giro-Tour, lui qui a cette année dû abandonner la course jaune, avant ensuite de renaître quelques semaines plus tard en remportant la Vuelta : "J’aime ce Tour, il est plus difficile que ces dernières années et il faut que je récupère bien du Giro. Mais je vais me préparer à fond. Il faudra être en forme dès la première étape. C’est un court contre-la-montre mais il peut y avoir des écarts. Nous devrons aussi être costaud pour les deux arrivées en côte, car il y peut y avoir de gros écarts dans des montées qui ne sont pas longues. Ce sera très important d’avoir une solide équipe pour être protégé. Ce sera également le cas lors de la quatrième étape sur le pavé. La première partie du Tour s’achève par un chrono par équipes et ce sera capital de ne pas perdre de coureurs sur chute ou maladie car dans une étape comme celle-là ce sera différent si nous avons perdu des coureurs. La clé de la première partie sera de ne pas perdre de temps. Les arrivées dans les Pyrénées vont être importantes, comme le final à Mende, un final que je connais bien. Même si il est court, il y aura des écarts sur cette montée. La dernière semaine sera compliquée s’il faut défendre la première place mais elle offrira beaucoup d’options tactiques s’il y a besoin d’attaquer".

Sur la route de Contador il y aura Vincenzo Nibali, le vainqueur du Tour 2014. Le requin de messine était à Paris, une belle émotion pour lui : "Cette victoire a beaucoup changé ma vie. Quant au parcours 2015 c’est un beau Tour, il y a seulement un seul chrono individuel et un chrono par équipe exigeant. La première semaine sera très nerveuse à cause du vent et des pavés. La seconde semaine sera intermédiaire et dans la dernière nous trouverons les montées qui décideront la course. J’aime le pavé mais je sais que ce sera une étape très difficile et il sera important de la reconnaitre avant, en testant le vélo et le matériel. Le dernier mot je pense reviendra à l’Alpe d’Huez, mon étape préférée avec le Plateau de Beille. Maintenant  je ne sais pas encore si je ferai Giro et Tour, nous savons combien lutter pour une victoire dans une grande course à étapes est dur. Nous en parlerons lors du premier stage de l’équipe".

Cette année sur le podium deux français accompagnaient Nibali : Jean Christophe Péraud et Thibaut Pinot, ce dernier est satisfait de ce qu’il a vu : "C’est un tracé montagneux, avec un seul chrono de moins de 15 km. Pour les grimpeurs, c’est mieux d’avoir ce parcours sans vrai chrono. Pour moi, il y a de quoi faire avec deux étapes difficiles dans les Pyrénées plus les Alpes, avec l’arrivée à l’Alpe d’Huez. La première semaine est bien dense : tous les jours, il faudra faire attention pour ne pas perdre de temps. Les pavés, c’est la première étape clé. Avant le vent, on aura plusieurs journées dangereuses et piégeuses. Si l'on sort indemne après le contre-la-montre par équipes, on peut avoir quelque chose de bien à Paris. Mon objectif sera de faire aussi bien que l’an dernier, ce serait déjà super. Je signe tout de suite. Je sais de quoi je suis capable quand j’évolue à mon vrai niveau comme cette année sur le Tour de France. J’espère que ce sera le cas l’an prochain aussi. Il faudra faire attention au début comme on l’a vu sur mon Tour 2013." De son côté Péraud a moins apprécié ce tracé : "Cela ne me plaît pas particulièrement de ne pas avoir de contre-la-montre, j'aime bien qu'il y en ait un pour refaire mon retard sur les purs grimpeurs".

Pour Nairo Quitana, vainqueur du Giro, qui n’est pas venu sur le Tour cet été, la tentation d’y revenir en 2015 est forte : "Ce Tour de France est bon pour moi... sur le papier. Très peu de contre-la-montre, beaucoup de montagne, ça me convient bien. La seule chose qui pourrait m'inquiéter, ce sont les pavés. On ne gagne pas le Tour là-dessus mais on peut le perdre. Autant d'arrivées au sommet, cela joue en ma faveur. Je dois encore avoir confirmation de mon programme de courses mais je vais probablement le planifier pour être à cent pour cent et lutter pour la victoire dans le Tour. Le contre-la-montre par équipes ? Je n'en ai pas peur. Nous avons déjà prouvé que nous pouvions bien faire".

Le mot de la fin est pour Christopher Froome, qui avait remporté le Tour en 2013 et qui avait été malchanceux en juillet dernier. L’anglais semble s’orienter sur une saison Giro-Vuelta : "Le Tour s’annonce comme une course pour grimpeurs, avec cinq arrivées au sommet et peu d’espace pour les rouleurs, donc ce sera une course exténuante. Quant à moi je ne suis pas sûr d’être au départ, nous en parlerons vite avec l’équipe. Je me considère un coureur complet, capable de lutter pour la victoire dans un grand tour. Ceci dit j’ai regardé avec attention le parcours du Tour d’Italie, qui propose un contre-la-montre de 60 km. Et disputer la course italienne me permettrait ensuite de préparer au mieux la Vuelta : dans ma carrière je me suis toujours concentré sur un seul grand tour par saison, l’année 2015 peut être l’occasion de jouer sur les deux tableaux, en sautant le Tour. Mais je répète, c’est que j’aimerais et je dois en parler avec l’équipe".

Après des semaines de spéculations sur les étapes du Tour, voici désormais lancé les paris sur les participants.

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



22/10/2014
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