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Ivan : "Le vélo c’est la vie, le bien-être, le bonheur"

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Depuis octobre et l'annonce de sa fin de carrière, Ivan a entamé une nouvelle vie. Après avoir tout donné sur le vélo pendant près de 15 ans, notre Champion réserve à présent toute son énergie à sa famille et à son poste de coordinateur technique au sein de la Tinkoff Team. Il s'est aussi investi dans la prévention du cancer, maladie qui l'a malheureusement touché en juillet dernier mais dont il s'est heureusement bien remis. De ce douloureux évènement Ivan en a puisé une force. Sur le vélo comme dans la vie, il est d'un optimisme à toute épreuve. 

Le magazine Uniq, édité par le complexe hôtelier Forte Village Sardegna (partenaire de la Tinkoff), a discuté avec Ivan. Voici l'interview  :

 

 

- Ivan le terrible vous avez recommencé à penser au vélo…

Oui, et pour moi c’est un grand bonheur. Ça m’a servi à comprendre, à me convaincre que j’allais mieux. Ça m’a énormément aidé, ça m’a détaché de la maladie. Remonter en selle m’a offert bien-être et joie. Mais j’ai décidé d’arrêter la compétition car j’ai senti que je devais changer ma vie. Je ne voulais pas finir la carrière privé d’énergie, je voulais la réserver pour la famille et ma nouvelle aventure.

 

 

- Quand vous avez donné la nouvelle de votre retrait des courses vous avez reçu beaucoup et de très belles marques d’affection. Ça vous a fait plaisir de découvrir que vous étiez autant aimé ?

Pour un sportif c’est beau de sentir l’affection des supporteurs, pas seulement quand tu gagnes. Dans ces moments là ça vaut double. Il s’est passé la même chose quelques mois auparavant, quand j’interrompis le Tour de France et je révélai ma maladie. Cette amour-là aussi m’a aidé à guérir et maintenant je veux rendre ce que j’ai reçu en développant la culture de la prévention, car du cancer, si pris à temps, on guérit. C’est ça ma nouvelle aventure.

 

 

- Et vous avez eu l’affection et l’estime de vos collègues. Lors de cette conférence de presse choc, au Tour. Contador, votre capitaine, versa même quelques larmes…Une belle page de sport. Avec Contador vous êtes amis, en plus d’être des collègues ?

Bien-sûr, très amis. Ce fut beau de le voir s’émouvoir, mais je le comprends : voir son compagnon d’équipe et de chambre quitter le Tour pour un motif de ce type doit être traumatisant, j’aurais également eu la même réaction. 

 

 

- Trente-deux jours après l’opération vous étiez de nouveau en selle, vous n’aviez jamais été aussi longtemps éloigné de votre vélo, avez-vous dit. Il vous a beaucoup manqué ?

Dans ces moments-là tu penses uniquement à la maladie, mais remonter sur le vélo était mon objectif, mon obsession, car c’était le moment qui aurait marqué ma guérison. Et il en fut ainsi.

 

 

- "J’ai risqué de tout perdre, j’ai vu de mes yeux de quoi est fait l’enfer, j’ai réussi à m’échapper et à rester agripper à mon existence. Faite de sortie en vélo, de douleurs aux jambes, de fatigue. À la fin il reste seulement le vent et le bruit d’un vélo qui passe". Ces très belles paroles sont le début de votre livre "In salita controvento", dans lequel vous retracez toute votre vie, comme une montée. Plus de beaux ou mauvais moments ? 

Plus ceux qui sont beaux. Le plus beau moment de la vie c’est quand tu te lèves et tu trouves ta famille, donc pour moi chaque jour est le plus beau. La beauté est faite d’instants mais surtout de quotidien. 

 

 

- C’est vrai que le 5 juin 1984 en attendant l’arrivée de Francesco Moser à l’Arena di Verona, vous décidâtes, enfant, que vous auriez gagné un Tour d’Italie ?

Tous les enfants ont une idole et rêvent de devenir comme lui. Moi je voulais être comme Moser. J’ai eu de la chance, surtout parce que j’ai gagné le Tour d’Italie, 26 ans après, au même endroit, l’Arena di Verona, dans laquelle lui gagna ce 5 juin 1984. Une double et incroyable émotion.

 

 

- La légende veut que, toujours enfant, vous avez contraint votre mère à vous suivre en scooter sur les routes de Cassano Magnago pendant que vous vous entraîniez…

C’est vrai, enfant j’ai toujours joué avec le vélo, je n’ai jamais voulu ou apprécié d’autres jeux ou jouets. Ma mère a dû tout de suite me suivre, d’abord à pied et ensuite en scooter, pendant que je m’enfuyais sur deux roues. 

 

 

- Vous avez quatre enfants…Vous les suivez en vélo ou en scooter ?

Le premier, qui a neuf ans, est passionné de football et le pratique. Le second a seulement quatre ans mais…j’ai l’impression de voir en lui une petite étincelle d’amour pour le vélo. Et nous en famille, dans notre ville, nous utilisons beaucoup le vélo également comme moyen de transport quotidien : le vélo éduque et fait se sentir bien, amène de belles choses. Et ça je l’enseigne chaque jour. 

 

 

- Avec votre famille, l’été dernier vous avez passé quelques jours de vacances au Forte Village (où votre équipe Tinkoff a tenu une Académie). Comme vous êtes-vous senti ? Quelle est la partie du complexe qui vous a la plus plue ?

C’est difficile de choisir…Forte Village est une île heureuse, un monde à part où tu as tout, le divertissement et le bien-être, l’équilibre et le psychophysique. Mais la chose peut-être la plus belle c’est qu’à Forte tu peux tout partager avec ta famille, à n’importe quel âge.

 

 

- Nous savons également que tu es beaucoup sorti en vélo dans la Sardaigne du Sud aux alentours du complexe…Un parcours à conseiller ?

J’aime particulièrement celui qu’ils appellent "giro della cantoniera". En sortant de Forte on va vers Teulada en passant par l’intérieur et ensuite on revient par la route côtière. Aux passionnés je le conseille, c’est une émotion inoubliable ! Le vélo c’est la vie, c’est le bien-être, c’est le bonheur. En bref, il n’y a pas que la compétition. 

 

 

 

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- Ivan il terribile ha ricominciato a pensare alla bicicletta…

Sì, ed è una grande felicità. Mi è servito per capire, per convincermi che stavo meglio. Mi ha aiutato moltissimo, staccandomi dalla malattia. Tornare sul sellino mi ha regalato benessere e gioia. Ma ho deciso di smettere la competizione perché ho percepito che dovevo dare una svolta alla mia vita. Non volevo finire la carriera privo di energia, volevo riservarla per la famiglia e la mia nuova avventura. 

 

 

- Quando ha dato la notizia del suo ritiro dalle corse ha ricevuto tantissime e bellissime attestazioni di affetto dai tifosi. Le ha fatto piacere scoprire di essere così amato ?

Per uno sportivo è bello sentire l’affetto dei tifosi, non solo quando vinci. In occasioni come questa vale doppio. Accade lo stesso quando interruppi il Tour de France e rivelai la mia malattia, qualche mese prima. Anche quell’amore mi ha aiutato a guarire e adesso voglio restituire quello che ho ricevuto aiutando a diffondere la culture della prevenzione, perché dal tumore, se preso in tempo, si guarisce. È questa la mia nuova avventura.  

 

 

- E ha avuto l’affetto e la stima dei suoi colleghi. In quella conferenza stampa shock, al Tour. Contador, il suo capitano, versò anche qualche lacrima…Una bella pagina di sport. Con Contador siete amici, oltre che che colleghi ?

Certo, molto amici. È stato bello vederlo commuoversi, ma lo capisco : vedere il compagno di squadra e di stanza lasciare il Tour per un motivo di quel tipo dev’essere traumatico, sarebbe accaduto anche me.

 

 

- Trentadue giorni dopo l’operazione era di nuovo in sella a una bicicletta, non ne era mai stato lontano per così tanto tempo, ha dichiarato . Le è mancata tanto ?

In quei momenti pensi solo alla malattia, ma tornare in bicicletta era il mio obiettivo, il mio chiodo fisso, perché era il momento che avrebbe segnato la mia guarigione. E così è stato. 

 

 

- "Ho rischiato di perdere tutto, ho visto con i miei occhi com’è fatto l’inferno, sono riuscito a scappare e a restare aggrappato alla mia esistenza. Fatta di pedalate, dolori di gambe, fatica, urla. Alla fine resta solo il vento e il rumore di una bicicletta che passa". Queste bellissime parole sono l’incipit del suo libro "In salita controvento", nel quale lei ripercorre tutta la sua vita, come una scalata. Più momenti belli o brutti ?

Più quelli belli. Vede, il momento più bello della vita è quando ti alzi dal letto e trovi la tua famiglia, quindi per me ogni giorno è il più bello. La bellezza è fatta di attimi ma soprattutto di quotidianità.

 

 

- È vero che il 5 giugno 1984 aspettando l’arrivo di Francesco Moser all’Arena di Verona, decise, bambino, che avrebbe vinto un Giro d’Italia ?

Tutti i bambini hanno un idolo e sognano di diventare come lui. Io volevo essere come Moser. Sono stato fortunato, soprattutto perché ho vinto il Giro d’Italia, 26 anni dopo, nello stesso posto, l’Arena di Verona, nel quale lo vinse lui in quel 5 giugno 1984. Un’emozione doppia e incredibile. 

 

 

- La leggenda vuole che lei, sempre bambino, costringesse sua madre a seguirla in motorino sulle strade di Cassano Magnago mentre lei si allenava…

È vero, io da bambino ho sempre giocato con la bici, non ho mai voluto o apprezzato altri giochi o giocattoli. Mia madre ha dovuto da subito inseguirmi, prima a piedi e poi in motorino, mentre scappavo via su due ruote.

 

 

- Lei ha quattro figlio…Li segue in bicicletta o in motorino ?

Beh, il primo, di nove anni, è appassionato di calcio e lo pratica. Il secondo ha solo quattro anni ma…mi sembra di vedere in lui una piccola scintilla di amore per la bicicletta. E comunque noi in famiglia, al nostro paese, usiamo molto la bici anche come mezzo di trasporto quotidiano :  la bicicletta educa e fa stare bene, porte bella cose. Questo glielo insegno ogni giorno. 

 

 

- Lei, insieme alla sua famiglia, l’estate scorsa ha trascorso qualche giorno di vacanza al Forte Village (dove la sua squadra Tinkoff ha tenuto une Academy). Come siete stati ? Qual è la parte del resort che le è piaciuta di più ?

È difficile scegliere…Il Forte Village è un’isola felice, un mondo a parte dove hai tutto, il divertimento e il benessere, l’equilibrio psicofisico. Ma la cosa forse più bella è che al Forte puoi condividere tutto ciò con la tua famiglia, a qualsiasi età.

 

 

- Sappiamo anche che ha scorazzato molto in bici nell’aerea della Sardegna del Sud circostante al resort…Un percorso da consigliere ?

Amo particolarmente quello che chiamano "giro della cantoniera". Uscendo dal Forte si va verso Teulada passando dall’interno e poi si fa ritorno sulla strada costiera. Agli appassionati lo consiglio, fatevelo indicare e partite, è un’emozione indimenticabile ! La bicicletta è vita, è benessere, è felicità. Insomma, non esiste solo l’agonismo.

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



07/01/2016
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