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Ivan : "Le Giro, une émotion garantie durant trois semaines"

 

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Dans cinq jours débutera la 99ème édition du Tour d’Italie. Il y a un an nous étions plongé dans l’électrique atmosphère du départ, avec Ivan qui s’apprêtait à jouer le gregario de luxe pour Alberto Contador. Cette année c’est en spectateur que notre Champion va suivre la course rose. Après avoir accompagné Alberto Contador sur le Teide, pour un stage de préparation au Tour de France, il viendra saluer le Giro lors du dernier week-end. Totalement immergé dans son nouveau rôle au sein du staff de la Tinkoff, Ivan n’a point de temps pour la nostalgie mais il aura bien-sûr un oeil attentif sur l’épreuve. Et si il croit en une belle performance de Rafal Majka, il voit en son ancien équipier Vincenzo Niabli le grand favori pour le maillot rose. 

Double vainqueur du "trofeo senza fine" en 2006 et 2010, Ivan évoque le Giro, dans une interview à Marca Plus. 

 

 

- Comment est né votre amour pour le cyclisme ?

Le cyclisme est tout pour moi. Mon père et ma mère étaient passionnés de cyclisme et donc, quand j’étais petit, ils m’ont transmis leur passion. Cela m’a toujours aidé à aller en vélo. Ensuite les courses sont arrivées et j’ai commencé à y penser sérieusement. 

 

 

- Comment avez-vous affronté la nouvelle du cancer ?

J’ai eu de la chance, car quand ils me l'ont annoncé c’était encore tôt. Ce fut une dure nouvelle à recevoir, mais par chance nous avons réussi à nous en rendre compte tout de suite. Ils me dirent que l’opération était simple, qu'à 99 % j’aurais parfaitement récupéré. Donc, bien que ce fut une mauvaise nouvelle, c'en a été aussi une bonne, car ce n’était pas si grave que ça. J’ai eu peur, mais ensuite je me suis tranquillisé. 

 

 

- La récupération a été vraiment rapide. C’est votre force mentale qui vous a aidé à surmonter le problème ?

Je pense que oui. J’ai eu la chance que la situation ne soit pas trop grave. Avec force et illusion j’ai réussi à remonter vite en vélo. 

 

 

- Le vélo vous manque ?

Non, il me manque d’autant moins que j’ai un bon travail qui me plaît et qui comporte une grande responsabilité. Quand on a un travail comme celui-là, ça te donne beaucoup de motivation et ça ne me laisse pas le temps de penser. Ce qui me manque c’est le fait d’être sur vélo. Parfois j’ai besoin de faire un peu de vélo.

 

 

- Quels moments de votre carrière vous restent en mémoire ?

J’ai vécu des moments très positifs et d’autres moins, mais finalement c’est quelque chose qui arrive à tous les coureurs. Ma carrière a été longue et ça me semble injuste de choisir un moment précis, aussi bien parmi ceux positifs que ceux négatifs. Je peux me retenir satisfait de ma carrière. 

 

 

- Qui est pour vous le favori de ce Giro ?

En ce qui me concerne, pour être honnête, j’aimerais que Rafal Majka réussisse à le gagner car c’est un coureur de mon équipe. Cependant je dois être réaliste et reconnaître qu’il devra surmonter la concurrence de terribles rivaux. Si on regarde le palmarès je devrais considérer Nibali comme le favori. Mon compatriote cela fait des années qu’il réalise vraiment bien les choses et sans l’ombre d’un doute c’est l’un des favoris.

 

 

- Comment considérer les absences de Contador et Aru ?

J’aurais aimé voir Aru et Contador dans cette édition mais chacun à son propre programme et ses propres intérêts. Je n’aime pas entrer dans les plans des autres cyclistes. C’est une chose très privée sur laquelle il n’y a pas besoin d’interférer. Chacun doit savoir ce qu’il veut faire et quels sont les objectifs à atteindre en fonction de ses caractéristiques. 

 

 

- Il vous plaît le parcours de cette édition ?

Oui, le parcours de ce Giro me plaît vraiment. Il y a tous les types de parcours. Comme dans n’importe quelle grande course à étapes, l’émotion sera garantie durant les trois semaines. Je suis sûr que les gens se divertiront pendant toute la durée du Giro.

 

 

- Quelle étape peut être celle décisive ?

Je ne sais pas. Les grands Tours sont difficiles chaque jour. À n’importe quel moment tu peux perdre la course. La chose la plus importante c’est de rester concentrer dans les étapes de montagne, mais il faut toujours être attentif. Ces derniers temps nous avons vu certains favoris perdre du terrain lors de journées moins difficiles.

 

 

- Vous auriez fait ce Giro si vous ne vous étiez pas arrêté ?

Je suis concentré sur mon nouveau travail et donc je ne me pose pas ce genre de questions. À présent mon rôle est d’étudier et de rester concentrer sur l’équipe. Cette première saison je l’utilise comme apprenti, mais je veux aider mon staff le plus vite possible. Je veux m’améliorer et me familiariser avec ce nouveau rôle.

 

 

- Quel peut être le meilleur coureur de cette année 2016 selon vous ?

Je n’ai aucun doute : Alberto Contador.

 

 

- C’est sa dernière année ou il continuera encore ?

Pour le savoir il faut l’appeler. 

 

 

- Selon vous, actuellement, ce sont les cyclistes espagnols ou italiens qui marchent le mieux ?

Ils sont à un niveau similaire, mais finalement ce qui compte ce sont les victoires. Qui gagne le plus est le meilleur et vice versa. C’est compliqué de le définir en début d’année. Ce que l’on remarque désormais c’est une alternance : parfois ce sont les espagnols qui gagnent et d’autres fois les italiens. Je pense qu’ils sont tous deux au même niveau. Ça c’est la plus belle chose du cyclisme, on ne peut pas pronostiquer les victoires. 

 

 

 

 

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- Come incominciò il suo amore per il ciclismo ?

Il ciclismo è tutto per me. Mio padre e mia madre erano appassionati di ciclismo e per questo, da quando ero piccolo, mi hanno trasmesso la loro passione. Questo mi ha sempre aiutato ad andare in bici. Poi arrivarono le corse e ho incominciato a pensarci sul serio. 

 

 

- Come ha affrontato la notizia del tumore ?

Ho avuto fortuna, perché quando me lo dissero era ancora presto. Fu una notizia dura da ricevere, però per fortuna siamo riusciti ad accorgercene subito. Mi dissero che l’operazione era semplice, che al 99 % dei casi avrei recuperato perfettamente. Per questo, sebbene sia stato una brutta notizia, è stata anche buona, poiché non era così tanto grave. Mi sono spaventato, però poi sono rimasto tranquillo. 

 

 

- Il recupero è stato veramente rapido. È stato la sua forza d’anima ad aiutarla a superare il problema ?

Penso di sì. Ho avuto la fortuna che la situazione non fosse troppo grave. Con forza e illusione sono riuscito a tornare presto a salire in bicicletta.

 

 

- Le manca la bicicletta ?

No, mi manca di meno perché ho un buon lavoro che mi piace e che comporta una grande responsabilità. Quando si ha un lavoro come questo, ti dà molta motivazione e non mi lascia tempo per pensare. Quello che mi manca è la stare in bici. A volte ho bisogno di salire un po’in bici. 

 

 

- Che momenti della carriera le rimangono in mente ?

Ho trascorso momenti molto positivi e altri meno, però alla fine è qualcosa che succede a tutti i corridori. La mia carriera è stata lunga e mi sembra ingiusto scegliere un momento preciso, sia tra quelli positivi e quelli negativi. In tutto ciò, posso ritenermi soddisfatto della mia carriera. 

 

 

- Chi è per lei il favorito di questo Giro ?

Per quanto mi riguarda, ad essere sincero, mi piacerebbe riuscisse a vincere Rafal Majla perché è un corridore della mia squadra. Però devo essere realista e riconoscere che dovrà superare la concorrenza di rivali terribili. Se consideriamo il palmarès dovrei considerare Nibali il favorito. Il mio connazionale è da anni che sta facendo le cose davvero bene e senza dubbio è uno dei favoriti. 

 

 

- Come considerare le assenze di Contador e Aru ?

Mi sarebbe piaciuto veder Aru e Contador in questa edizione pero ciascuno ha il proprio programma e i proprio interessi. Non mi piace entrare dentro i piani degli altri ciclisti. È una cosa molto privata sul quale non bisogna interferire. Ciascuno deve sapere cosa vuole fare e quali sono gli obiettivi da raggiungere in base alle proprie caratteristiche. 

 

 

- Le piace il percorso di questa edizione ?

Sì, il percorso di questo Giro mi piace veramente. Sono presenti tutti i tipi di percorsi. Come in qualsiasi grande corse a tappe, l’emozione sarà garantita durante le tre settimane. Sono sicuro che la gente si divertirà per tutta la durata del Giro.

 

 

- Quale tappa può essere quella decisiva ?

Non lo so. I grandi Giri sono difficili ogni giorno. In qualsiasi momento puoi perdere la corsa. La cosa più importante è restare concentrato nelle tappe di montagna, però bisogna sempre stare attenti. Negli ultimi tempi abbiamo visto alcuni favoriti perdere terreno in giornate meno impegnative. 

 

 

- Ci sarebbe stato Basso in questo Giro se non si fosse ritirato ?

Sono concentrato nel nuovo lavoro e per questo non mi faccio domande di questo tipo. Adesso il mio ruolo è studiare e restare concentrato nella squadra. Questa prima stagione la utilizzo come apprendistato, però voglio aiutare il mio staff il più presto possibile. Voglio migliorare e familizziarmi in questa nuova veste.

 

 

- Che corridore pensa possa essere il migliore di questo 2016 ?

Non ho alcun dubbio : Alberto Contador. 

 

 

- È il suo ultimo anno o continuerà ancora ?

Per saperlo bisogna chiamarlo.

 

 

- Secondo lei, stanno meglio i ciclisti spagnoli o italiani nel presente ?

Sono a un livello simile, però alla fine quello che conta sono le vittorie. Chi vince di più è il migliore, e viceversa. È complicato stabilirlo a inizio anno. Quello che si nota ormai è un’alternanza : a volte vincono gli spagnoli e altre volta gli italiani. Penso stiamo entrambe allo stesso livello. Questa è la cosa più bella del ciclismo, che non si possono pronosticare le vittorie. 

 

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



01/05/2016
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