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Ivan : "Le cyclisme est une école de vie"

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Dimanche Ivan a participé à Pedala per un sorriso. Une journée comme il les aime, auprès des cyclistes amateurs et des passionnés. Car pour notre Champion, double vainqueur du Giro, le vélo n’est pas que compétition. Son sport il le voit avant tout comme un jeu et une école de vie. À l’aube de son trente-septième anniversaire, Ivan garde son âme d’enfant, du jeune garçon qui s’amusait dans la cours de sa maison et qui rêvait devant les exploits de Francesco Moser ou Miguel Indurain, ses deux grandes idoles. Le temps a passé mais la passion est restée intacte et forte.

De l’émotion de ses débuts à sa manière de concevoir le cyclisme, Ivan s’est confié au site italien Zenit. 

 

- Comment vous sentez-vous Ivan Basso à être l’invité d’honneur d’une course de bienfaisance comme "Pedala per un sorriso" ?

Dans ce genre de choses ce n’est pas important comment on se sent. Il faut y prendre part et donner sa contribution. Ce sont ensuite les participants qui te font ressentir combien tu es important pour cette initiative. La réponse de dimanche a été excellente. Ce n’est pas simple d’avoir autant de participants. Il faut remercier père Luca Centomo et ses collaborateurs. Nous nous avons essayé de soutenir ce projet durant toute cette saison, mon équipe Cannondale et moi. Je trouve que la réponse des gens a été extraordinaire. En fin d’après-mid la place était encore pleine : cela veut dire que les gens ont passé un très beau dimanche.

 

- Ces valeurs positives peuvent être un exemple pour qui veut pratiquer le cyclisme à un niveau amateur ou de compétition ?

Je crois que ce qui est important c’est de ne pas penser seulement et toujours au cyclisme comme une compétition. Si je devais penser à un jeu, hormis le plaisir de jouer avec mes enfants à la maison qui est la plus belle chose, je pense au vélo. Ça a été une journée de sport où les gens ont ensuite mangé et passé du temps ensemble. Donc, en dehors du discours sportif, c’est une journée de bien-être, une journée où se crée des moments de cohésion, des moments de joie et de sourire. 

 

- C’est cela l’esprit à transmettre à qui veut faire du vélo ?

Le cyclisme apporte du bien-être, le vélo offre la forme et de l’auto-estime. Il ne faut pas penser au vélo seulement comme à un instrument de compétition. Ça l’est dans certaines occasions et la compétition évidemment est belle mais très souvent, pour un compétiteur ou pour un professionnel, la chose la plus importante c’est justement le bien-être. Sans oublier bien-sûr la forme physique pour marcher fort en course. Ce sont des aspects indissociables. Le sacrifice que tu fais en vélo est un sacrifice qui finit par te gratifier. C’est un effort, mais quand tu as mal aux jambes, cela ensuite passe et si tu as une certaine tolérance, l’effort peut alors t’offrir également une sensation de bien-être. 

 

- Comment est née votre passion pour le cyclisme ?

C’est difficile de remonter en arrière d’autant d’années. Il faut être motivé par quelqu’un. Dans mon cas ce fût mes parents. Ensuite, avec le temps, ce sport qui était un jeu est devenu aussi un travail et la beauté du cyclisme c’est que jeu, sport et travail restent une chose unique. Donc cela dépend de comment on considère la question, mais finalement le concept c’est toujours celui-là. 

 

- Dans la carrière d’un cycliste combien compte l’aspect humain par rapport à celui technique ?

L’aspect technique tu peux l’entraîner, l’aspect humain tu l’améliores seulement en cherchant de rester avec d’autres personnes et en collaborant avec eux avec le plus grand respect. C’est ce qui finit par faire la différence. En ce qui concerne l’aspect technique il est suffisant de s’entraîner plus, c’est beaucoup plus simple à améliorer. Avec la bonne mentalité on peut compenser les carences techniques. 

 

- Quels conseils vous sentiriez-vous de donner à un jeune qui veut essayer de faire son chemin dans le monde du cyclisme professionnel ?

La meilleure chose à faire c’est de développer sa technique, son talent, en essayant de s’améliorer jour après jour sans se laisser emporter par la hâte. En essayant de vivre le quotidien avec ses équipiers et ses dirigeants et en essayant de toujours sourire. Car, en fin de compte, sourire est la meilleure thérapie. 

 

- À propos des équipiers, quelle est votre opinion sur le débat de considérer le cyclisme plus un sport individuel ou d’équipe ?

C’est un sport d’équipe. Les choses il faut toujours les voir de manière beaucoup plus élargie. Le cyclisme est un sport spécial, une école de vie. Si on réussit à l’interpréter de la bonne façon, le cyclisme te donne tant, quel que soit le niveau auquel tu le pratiques et quel que soit ce que tu réussis à gagner.

 

 

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- Come si sente Ivan Basso a essere l’ospite d’onore di una gara di beneficenza come "Pedala per un sorriso" ?

In queste cose non conta come ci si sente. Bisogna prendervi parte e dare il proprio contributo. Sono poi i partecipanti che ti danno il sentore di quanto tu sia importante per questa iniziativa. La risposta di oggi è stata eccellente. Non è semplice ottenere numeri così significativi. Bisogna fare i complimenti a padre Luca (Centomo, ndr) e ai suoi collaboratori. Noi abbiamo cercato di sostenere questo progetto per tutta questa stagione, io in prima persona e la mia squadra, la Cannondale. Trovo che la risposta della gente sia stata straordinaria. Nel tardo pomeriggio c’è ancora il piazzale pieno: vuol dire che la gente ha passato una bellissima domenica.

 

- Questi valori positivi possono essere un esempio per chi vuol praticare il ciclismo a livello amatoriale o agonistico ?

Credo che la cosa importante non sia pensare solo e sempre al ciclismo come agonismo. Questa è stata una giornata di sport dove la gente ha poi pranzato e trascorso insieme il pomeriggio. Quindi, a prescindere dal discorso agonistico, è una giornata di benessere, una giornata dove si creano momenti di aggregazione, momenti di felicità e sorriso.

 

- È questo lo spirito da trasmettere a chiunque voglia salire in bicicletta ?

Il ciclismo porta benessere, la bici regala forma e autostima. Non bisogna pensare alla bici solo come a uno strumento da competizione. Lo è in alcune occasioni e la competizione ovviamente è bella ma molto spesso, anche per un agonista o per un professionista, la cosa più importante è proprio il benessere. Senza dimenticare ovviamente la forma fisica per andar forte in corsa. Sono aspetti inscindibili. Il sacrificio che fai in bici è un sacrificio che alla fine gratifica. È una fatica, ma quando hai mal di gambe quello poi passa e se hai una certa tolleranza, la fatica poi può anche regalarti una sensazione di benessere.

 

- Come si è avvicinato e appassionato al ciclismo ?

Difficile andare indietro di così tanti anni. Sicuramente bisogna avere la spinta di qualcuno. Nel mio caso si è trattato dei miei genitori. Poi, andando avanti, questo sport da gioco è diventato anche un lavoro e il bello del ciclismo è che gioco, sport e lavoro restano sempre una cosa unica. Quindi dipende da come si considera la questione, ma alla fine il concetto è sempre quello.

 

- Nella carriera di un ciclista quanto conta l’aspetto umano rispetto a quello tecnico ?

L’aspetto tecnico lo puoi allenare, l’aspetto umano lo migliori solo cercando di stare insieme ad altre persone e collaborando con loro con il massimo rispetto. Questo alla fine è quello che fa la differenza. Per quanto riguarda l’aspetto tecnico è sufficiente allenarsi di più, è molto più semplice da migliorare. Con la giusta mentalità si possono compensare le carenze tecniche.

 

- Che consigli si sentirebbe di dare oggi a un giovane che vuole provare a farsi strada nel mondo del ciclismo agonistico e professionistico ?

La cosa migliore è sviluppare la propria tenacia, il proprio talento, cercando di migliorarsi giorno dopo giorno senza farsi travolgere dalla fretta. Cercando di vivere la quotidianità con i propri compagni e dirigenti e provando sempre a sorridere. Perché, alla fine, sorridere è la terapia migliore.

 

- A proposito di compagni di squadra, qual è la sua opinione nel dibattito sul considerare il ciclismo più uno sport per singoli o di squadra ?

È uno sport di squadra. Le cose bisogna sempre vederle molto più allargate. Il ciclismo è uno sport speciale, una scuola di vita. Se uno riesce a intraprenderlo nel modo giusto, ti dà tanto a prescindere dal livello a cui tu lo fai e da quanto riesci a vincere.

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



11/11/2014
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