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Ivan : "Je veux débuter ma nouvelle carrière avec humilité"

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Diriger et apprendre sont indissociables, disait le président américain Kennedy. Ivan en est plus que jamais l'exemple. Un passé de coureur, un futur de dirigeant, mais cette même envie de travail. Après avoir décidé de quitter le peloton, Ivan entame désormais une nouvelle carrière au sein de la Tinkoff, en tant que coordinateur technique. Il sera le relai entre les coureurs et les directeurs sportifs. Et comme à ses débuts en tant que coureur professionnel il y a dix-sept ans, Ivan a soif d’apprendre. Il ne veut pas rester sur ses acquis de cycliste et il va, en parallèle à sa formation avec la Tinkoff, prendre des cours de directeurs sportifs et rencontrer des grands entraîneurs du sport italien. S’enrichir et encore et toujours, telle est la force d’Ivan. Car notre Champion entend bien refaire parler son intelligence mentale et son intelligence du coeur, deux qualités qui avaient fait de lui un coureur unique et tant apprécié.

À Luca Gialanella de la Gazzetta Dello Sport, Ivan décrit dans le détail ce en quoi va consister sa seconde carrière.  

 
 
- Ivan, émotions nouvelles ?
C'est comme si je redevenais néo professionnel en 1999. Mais les principes qui m'ont fait grandir restent toujours les mêmes : constance, détermination, travail, sacrifice. Je me dis que j'ai été un bon coureur. Oui, j'en étais un, par le passé. Maintenant il y a le présent comme dirigeant. Et un bon dirigeant doit partir de zéro et apprendre à tout faire. J'ai été très surpris par l'histoire de Giovannino Agnelli, qui allait travailler à l'usine sans que personne ne le connaisse, pour apprendre. À présent je commence mon master dans le cyclisme.
 
- Concrètement, que ferez-vous à la Tinkoff ?
Je suis l'homme de confiance pour tout le monde, un compagnon loyal des directeurs sportifs et des entraîneurs. D'Oleg Tinkov à Stefano Feltrin, aux directeurs sportifs - beaucoup ont couru avec moi comme Michaelsen ou De Jongh -  aux coureurs, je pense à Tosatto qui était avec moi déjà à la Fassa Bortolo. Je serai un homme équipe, pour donner et pour apprendre. Coordinateur entre les coureurs et la partie technique. Une personne qui écoute et parle aux coureurs, et les met dans la condition de gérer au mieux les moments critiques, avec réactivité. Je pédalerai avec eux, je testerai le matériel, j'irai faire les reconnaissances des parcours. Et je serai le premier à passer un manteau de pluie ou un bidon de thé chaud en haut d'une montée, s'il y aura besoin.
 
- Quelle préparation êtes-vous en train de suivre ?
Du 9 au 14 novembre je serai à l’UCI à Aigle pour prendre la licence de dirigeant sportif, nécessaire pour travailler dans une équipe WorldTour. Ensuite je ferai trois cours de directeur sportif de la Fédération cycliste. Je veux apprendre à tout faire. Même les très grands dirigeants ont débuté avec humilité. Ce que je suis en train de commencer actuellement est un autre style de vie. Je dois m’enlever le rôle du bon coureur, tous les jours à s’entraîner, et démontrer que je sais transmettre mes qualités aux autres. C’est une année durant laquelle je dois écouter et me faire écouter. Je ne dois pas faire le professeur. J’ai de la chance d’être dans cette équipe où j’ai le consentement de tout le monde, de bas en haut. Et c’est pour cela que je dois être crédible. Chacun d’eux sait la valeur ajoutée que je peux donner. Ils viennent chez moi, ou moi je vais chez eux, et ils doivent savoir où moi je peux les aider. Je ne suis pas un entraîneur, mais au-delà de la technologie ou des email je veux regarder en face les coureurs. Pédaler avec eux, voir leurs grimaces de fatigue. Et si je n’arrive plus à pédaler…alors je prendrai le scooter que j’ai utilisé ces dernières années pour faire du derrière-moto, ainsi ils ne me lâcheront pas. 
 
- Vous avez déjà un programme de travail ? 
J’ai pensé à un chemin de rencontres avec les grands entraîneurs du sport. Je commencerai par Arrigo Sacchi. Une journée avec lui, à parler d’équipe, groupe. Ce que j’ai fait dans le passé personne ne me l’enlèvera, mais désormais c’est le futur qui compte. Apprendre, poser des questions. J’irai chez Francesco Guidolin, un homme de terrain, habitué à travailler dur. Mais également Inzaghi, Montella, Gattuso, Berruto, le philosophe du volley : comprendre comment ils gèrent les ressources humaines. Ce sont des enrichissements personnels, qui restent. Dans l'équipe, durant ces mois, Ricardo (Scheidecker, le directeur général) et De Jongh (le chef des directeurs sportifs) m'ont beaucoup aidé, ils m'ont été très proches. Pour moi c'est un changement important. Avant je faisais la valise et dedans j'y mettais les chaussures, maintenant j'y mets beaucoup de papier. Je mémorise plus si j'écris, ça rentre mieux.
 
 
- Tu n'as pas de regrets ?
Non. J'ai arrêté de moi-même d'être coureur, alors que pourtant j'avais une autre année de contrat. Il n'y en a pas beaucoup qui l'ont fait... Alberto (Contador) est content car il me voit heureux. Il a apprécié mon honnêteté, je n'étais plus en mesure de courir. J'ai eu de la chance, dans le cyclisme. Et ça reste toujours ma vie.
 
 
 
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- Ivan, emozioni nuove ? 
È come se fossi tornato neo-professionista nel 1999. I principi cardine che mi hanno fatto crescere restano sempre gli stessi: costanza, determinazione, lavoro, sacrificio. Io sono stato un buon corridore, mi dico. Sì, sono stato, al passato. Ora c’è il presente da dirigente. E un bravo dirigente deve partire da zero e imparare a fare tutto. Mi ha colpito molto la storia di Giovannino Agnelli, che andò a lavorare in fabbrica senza che nessuno lo conoscesse, per imparare. Adesso comincio il mio master nel ciclismo. 
 
- Che cosa farà concretamente alla Tinkoff ? 
Sarò l’uomo di fiducia per tutti, un compagno leale dei direttori sportivi e degli allenatori. Dalla proprietà, da Oleg Tinkov a Stefano Feltrin, ai direttori sportivi - molti hanno corso con me come Michaelsen o De Jongh - ai corridori, penso a Tosatto che era con me già alla Fassa Bortolo. Sarò un uomo squadra, per dare e per imparare. Coordinatore tra i corridori e la parte tecnica. Una persona che ascolta e parla ai corridori, e li mette nella condizione di gestire al meglio le criticità, con tempismo. Pedalerò con loro, proverò i materiali, andrò a fare le ricognizioni dei percorsi. E sarò il primo a passare una mantellina o una borraccia di the caldo in cima a una salita, se ci sarà bisogno. 
 
- Quale preparazione sta seguendo ?
Dal 9 al 14 novembre sarò all’Uci ad Aigle per prendere la licenza da dirigente sportivo, necessaria per lavorare in una squadra WorldTour. Poi farò i tre corsi da direttore sportivo della Federciclismo. Voglio imparare a fare tutto. Anche i grandissimi dirigenti sono partiti con umiltà. Questo che sto iniziando ora è un altro stile di vita. Devo togliermi i panni di atleta bravo, tutti i giorni ad allenarsi, e dimostrare di saper trasmettere le mie qualità agli altri. È un anno in cui devo ascoltare e farmi ascoltare. Non devo fare il professore. Sono fortunato ad essere in questa squadra dove ho il consenso di tutti, dal basso all’alto. E per questo devo essere credibile. Ognuno di loro sa qual è il valore aggiunto che posso dare. Vengono da me, o vado io a casa loro, e devono sapere dove io posso aiutarli. Io non sono un allenatore, ma al di là della tecnologia o delle email voglio guardare in faccia i corridori. Pedalare con loro, vedere le loro smorfie. E se non ce la farò più a pedalare... Beh, allora prenderò lo scooter che ho usato in questi anni per fare dietro-moto, così non mi staccano. 
 
- Ha già un’agenda di lavoro ? 
Ho pensato a un cammino di aggiornamento incontrando i grandi allenatori dello sport. Comincerò da Arrigo Sacchi. Un giorno con lui, a parlare di squadra, gruppo, team. Ciò che ho fatto in passato nessuno me lo toglierà, ma adesso conta il futuro. Imparare, fare domande. Andrò da Francesco Guidolin, uomo di campo, abituato al lavoro duro. Ma anche Inzaghi, Montella, Gattuso, Berruto il filosofo del volley: capire come gestiscono le risorse umane. Sono arricchimenti personali, che restano. In squadra, in questi mesi, Ricardo (Scheidecker, il direttore generale) e De Jongh (il capo dei d.s.) mi hanno aiutato molto, mi sono stati vicini. Per me è un cambio importante. Prima facevo la valigia e ci mettevo dentro le scarpe, ora ci metto la stampante e un pacco di carte alto così. Io memorizzo di più se scrivo a penna, mi resta dentro meglio. 
 
- Non ha rimpianti ? 
No. Mi sono dimesso io da corridore, pur avendo un altro anno di contratto. Non sono tanti quelli che l’hanno fatto...Alberto (Contador) è contento perché mi vede contento. Ha apprezzato molto la mia onestà, io non ero più in grado di correre. Sono stato fortunato, io, nel ciclismo. E resta sempre la mia vita. 
 
 
 
 
FORZA IVAN !!!!!


27/10/2015
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