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Ivan : "C'est une nouvelle étape de ma vie"

 

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On vit qu’une seule fois mais on a plusieurs vie. Et qui de mieux qu’Ivan pour illustrer cette phrase. Après une belle carrière sur le vélo, où il a à la fois connu de grandes joies et de difficiles moments, notre Champion a entamé une nouvelle étape. Suite l’annonce de sa décision de raccrocher le 5 octobre dernier, Ivan est devenu coordinateur technique au sein de la Tinkoff. Il y a quelques jours la formation russe lui a même donné les commandes de l’équipe, en le nommant directeur sportif sur le Tour de Croatie. Pour sa première Ivan a été en réussite, avec la deuxième place au général grâce à Jesper Hansen et surtout la victoire du contre-la-montre par équipes. Lui qui dit vouloir savoir s’il est capable de faire autre chose que pédaler, est sans doute en train de trouver sa voie, qui ne pouvait être que dans le vélo, tant la passion qu’il voue à son sport est intense. Bien loin de vivre en "ancien grand" et avec le souvenir de ses exploits, Ivan s’investit au présent et dessine son futur. Dans quelques jours il partira en stage sur le Teide avec Alberto Contador, afin de préparer le Tour de France. Ivan n’a plus de dossard sur le dos mais l’ivresse de la compétition est toujours bel et bien là. Pour notre plus grand plaisir, la boucle est loin d’être bouclée. 

Voici son interview par Antonio Ruzzo d'il Giornale :

 

 

- D’où repartez-vous ?

De moi-même. Je recommence toujours de là quand je suis face à des carrefours importants de ma vie.

 

 

- C’est-à-dire ?

J’ai été un privilégié, j’ai gagné donc tout a été plus facile car j’avais autour de moi des personnes qui s’occupaient de résoudre les problèmes.

 

 

- Un prédestiné ?

Dès l’enfance à l’oratoire et ensuite dans les équipes où j’ai été ils m’ont toujours chouchouté. Et ça s’est toujours passé ainsi. Les amis, les entraineurs, les dirigeants, et même un staff de personnes qui s’occupaient de me simplifier la vie le plus possible, de faire en sorte que je ne me distrais pas. Je devais seulement penser à courir et à gagner.

 

 

- Deux Giro, deux podiums au Tour, beaucoup de courses gagnées. Qu’en reste-t-il ?

Il reste tout, c’est impossible à oublier. Mais à présent cet habit là je l’ai ôté et je crois qu’est arrivé le moment de comprendre si j’ai le talent de faire autre chose.

 

 

- Cependant vous ne voulez pas vivre en vieille gloire.

Non.

 

 

- Catégorique…

Oui, je suis habitué ainsi. Je décide une chose et je la fais…

 

 

- Sans regrets ?

En général non.

 


- Mais vous pouviez continuer à courir.

J’aurais pu. J’avais encore un an de contrat et mon équipe, la Tinkoff, m’a mis dans les conditions idéales pour pouvoir choisir ce que je préférais. 

 

 

- Et vous avez préféré arrêter.

Il y a des moments dans la vie où le corps, mais plus la tête, te disent exactement ce que tu dois faire. Tu ne peux pas te tromper, tu dois seulement être honnête avec toi-même. Et moi l’an passé au Giro j’ai compris que le moment de passer la main était arrivé.

 

 

- Le cancer n’a rien à voir avec cette décision ?

Il n’a rien à voir. Ça a été une expérience qui a laissé une trace mais qui m’a fait comprendre beaucoup de choses. À présent tout va bien, dans la malchance j’ai été chanceux car il a été pris au bon moment et donc j’espère pouvoir penser que ça aussi c’est un chapitre clôt. Mais la décision d’arrêter de pédaler a été mûrie pour d’autres raisons, plus personnelles, de compétitions.

 

 

- Et votre femme et vos quatre enfants ?

Dans mes choix ils sont toujours pris en compte. Ils sont la première chose à laquelle je pense à chaque fois que je prends une décision. Ils sont mon point de référence quand tout va bien et quand les choses ne vont pas comme je le voudrais.

 

 

- Comme il y a quelques années quand vous vous êtes retrouvé impliqué dans une histoire de dopage ?

Oui là ils ont été fondamentaux car ça a vraiment été un moment difficile professionnellement mais surtout d’un point de vue personnel…

 

 

- Ce fut le moment le plus noir de votre carrière ?

Oui, certainement oui. Même si ensuite en réalité ça a servi à me faire grandir, à me faire comprendre beaucoup de choses. Et même là j’ai dû recommencer.

 

 

- Puis le rachat.

Non, je n’avais pas envie de me racheter. Disons qu’après la disqualification j’avais juste envie de retrouver ma dignité. J’avais envie de démontrer ce que j’aurais pu encore faire mais sans trop fanfaronner. 

 

 

- Et maintenant c’est encore une nouvelle étape…

Oui, je veux me prouver que je sais faire quelque chose d’autre que pédaler. A 39 ans on est vieux pour continuer à un certain niveau mais on est assez jeune pour essayer de donner un tournant à sa vie. J’ai envie de faire quelque chose tout seul.

 

 

- Vous voyez des montées à l’horizon ?

Oui, il y en aura, il y a toujours les montées en course et dans la vie. J’aurais pu choisir des routes plus simples mais moi j’aime ça ainsi. D’ailleurs la montée c’est l’essence du cyclisme. Que serait une course cycliste sans montées ?

 

 

- Et d’où recommencez-vous ?

Je recommence en étudiant. Je recommence en tant que coordinateur technique de la Tinkoff et ensuite j’ai quelques idées que je voudrais essayer de réaliser.

 

 

- Comme Cycling Coffee, l’application conçue pour Iphone et Ipad que vous avez présenté il y a quelques jours à Milano ?

Oui c’est un exemple. C’est un point duquel partir, c’est mon idée. C’est une chose que j’avais en tête depuis quelques années et qui maintenant est disponible gratuitement pour celui qui a envie de me suivre. 

 

 

- Et qu’est-ce qu’il y a dedans ?

C’est un bout de mon monde. J’ai toujours aimé, même quand je courais, suivre l’actualité, les informations qui concernent le cyclisme mais pas seulement. Mais j’avais peu de temps pendant les entraînements. J’ai donc voulu créer une application qui permette d’avoir tout à la fois et qui puisse être consultée le plus rapidement possible. C’est un point de contact dans le monde des social network.

 

 

- Alors vous continuer un peu à pédaler ?

Tout a changé. C’est différent. Désormais je veux prendre du temps pour moi et pédaler pour le bien-être. Avant je faisais 35 000 kilomètres par an en vélo, c’était mon travail. Maintenant je sors quand j’en ai envie, mais j’ai commencé aussi à courir et à jouer au tennis.

 

 

- Vous retournerez en vélo sur le Zoncolan ?

Je ne sais pas. Ce fut une étape importante de ma carrière et c’est une montée historique. Comme beaucoup d’autres. Comme toutes celles que j’ai escaladées à travers le monde. Mais chacune a son histoire. Et peut-être son temps…

 

 

- Donc ça suffit ?

Je crois que oui…

 

 

- Vous croyez ?

Non, j’en suis sûr.

 

 

 

 

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- Da dove si riparte ?

Da me stesso. Ricomincio sempre da lì quando sono davanti a bivi importanti per la mia vita.

 

 

- Cioè ?
Sono stato un privilegiato, ho vinto quindi è stato tutto più facile perchè avevo intorno a me chi si preoccupava di risolvermi i problemi.

 

 

- Un predestinato ?
Da piccolo all’oratorio e poi nelle squadre dove sono stato mi hanno sempre coccolato. Ed è sempre andata così. Amici, allenatori, dirigenti poi addirittura uno staff di persone che si occupavano di semplificarmi la vita il più possibile, di fare in modo che non mi distraessi. Io dovevo solo pensare a correre e a vincere.

 

 

- Due Giri, due podi al Tour, tante gare vinte cosa resta ?
Resta tutto, ci mancherebbe. Ma ora quei panni me li sono tolti e credo che sia arrivato il momento di capire se ho talento per fare altro.

 

 

- Però non vuole vivere da vecchia gloria.
No.

 

 

- Secco…
Si, sono abituato così. Decido una cosa e la faccio…

 

 

- Senza rimpianti ?
In genere no.

 

 

- Però poteva continuare a correre.
Avrei potuto. Avevo ancora un anno di contratto e la mia squadra la Tinkoff mi ha messo nelle condizioni ideali per poter scegliere ciò che preferivo.

 

 

- E lei ha preferito smettere
Ci sono momenti nella vita in cui il corpo, ma più la testa, ti dicono esattamente ciò che devi fare. Non puoi sbagliare, devi solo essere onesto con te stesso. E io lo scorso anno al Giro ho capito che era arrivato il momento di passare la mano.

 

 

- Il tumore non c’entra ?
No non c’entra. È stata un’esperienza che ha lasciato un segno ma che mi ha fatto capire molte cose. Ora va tutto bene, nella sfortuna sono stato fortunato perchè è stato preso al momento giusto e quindi spero di poter pensare che anche quello sia un capitolo chiuso. Ma la decisione di smettere di pedalare è maturata per altri motivi, più personali, agonistici.



- C’entrano sua moglie e i suoi quattro figli ?
Loro nelle mie scelte c’entrano sempre. Sono la prima cosa a cui penso ogni qualvolta prendo una decisione. Sono il mio punto di riferimento quando tutto va bene e quando le cose non vanno come vorrei…

 

 

- Come qualche anno fa quando è rimasto coinvolto in una storia di doping ?
Sì lì sono stati fondamentali perchè quello è stato davvero un momento difficile professionalmente ma soprattutto dal punto di vista personale…

 

 

- È stato il momento più buio della sua carriera ?
Sì, sicuramente sì. Anche se poi in realtà è servito a farmi crescere, a farmi capire molte cose. E anche in quel caso ho dovuto ricominciare.

 

 

- Poi il riscatto.
No, non avevo voglia di riscatto. Diciamo che dopo la squalifica avevo solo voglia di riprendermi la dignità. Avevo voglia di dimostrare cosa avrei potuto ancora fare senza troppi clamori.

 

 

- E ora una nuova tappa ancora…
Sì, voglio dimostrare a me stesso che so fare qualcos’altro oltre che pedalare. A 39 anni si è vecchi per continuare a certi livelli ma si è abbastanza giovani per provare a dare una nuova svolta alla propria vita. Ho voglia di fare qualcosa da solo.

 

 

- Vede salite all’orizzonte ?
Sì, ci saranno, ci sono sempre le salite in corsa e nella vita. Avrei potuto scegliere strade più semplici ma a me piace così. D’altronde la salita è l’essenza del ciclismo. Che cosa sarebbe una corsa ciclistica senza salite.

 

 

- E da dove ricomincia ?
Ricomincio studiando. Ricomincio come coordinatore tecnico della Tinkoff e poi ho alcune idee che vorrei provare a realizzare.

 

 

- Come Cycling Coffee, la app destinata a iPhone e iPad che ha presentato pochi giorni fa a Milano ?
Sì quello è un esempio. È un punto da cui partire, un’idea mia. È una cosa che avevo in mente da alcuni anni e che ora è disponibile gratuitamente per chi abbia voglia di seguirmi.

 

 

- E sarebbe ?
È un pezzo del mio mondo. Mi è sempre piaciuto anche quando correvo seguire l’attualità, le informazioni che riguardavano il ciclismo e non solo. Però il tempo era quello che era durante gli allenamenti. Così ho voluto creare una applicazione che permetta di avere tutto insieme e che possa essere consultata più velocemente possibile. È un punto di contatto nel mondo dei social.

 

 

- Allora un po’ continua a pedalare ?
È tutto cambiato. È diverso. Ora voglio riprendermi il mio tempo e pedalo per star bene. Prima facevo 35mila chilometri l’anno in bici, era il mio lavoro. Ora esco quando ne ho voglia, però ho cominciato anche a correre e a giocare a tennis.

 

 

- Tornerà in bici sullo Zoncolan ?
Non lo so. È stata una tappa importante della mia carriera ed è una salita storica. Come tante. Come tutte quelle che ho scalato in giro per il mondo. Ma ognuna ha la sua storia. E forse il suo tempo…

 

 

- Quindi basta ?
Credo di sì…

 

 

- Crede ?
No, sono sicuro.

 

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!



29/04/2016
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