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Ivan : "Alberto me voulait sur le Tour, je ne pouvais pas dire non"

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Cette semaine est décidément chaude au sens propre comme au figuré : le thermomètre s’enflamme et la fièvre jaune du Tour de France monte. Ivan lui est arrivé en terre hollandaise depuis hier et ce matin il est parti en reconnaissance de la quatrième étape, celle pavée (retrouvez l’ensemble du parcours à ce lien). Samedi il sera au départ de sa neuvième et dernière Grande Boucle. Une participation souhaitée par Alberto Contador. Les deux hommes ont partagé ensemble l’aventure du Giro, une aventure qui fut sportive mais aussi et surtout humaine, Alberto appréciant fortement le soutien apporté par Ivan sur le vélo et en-dehors. Beaucoup ont critiqué la qualité de la Tinkoff-Saxo et notamment le rendement d’Ivan, mais les victoires ne se construisent pas uniquement sur la route, elles sont le fruits d’une somme de petits détails hors course qui ont à la finalité une grande importance et font la différence. Et la différence Alberto espère justement la faire sur ce Tour. Après sa victoire au Giro il s’est lancé dans un osé doublé Giro-Tour. Ivan, qui est monté à deux reprises sur le podium de la course française en 2004 (3ème) et 2005 (2ème) et qui a été maillot blanc en 2002, n’a jamais connu la joie de la première place. Le 26 juillet prochain il pourrait à travers son capitaine enfin goûter à l’ivresse jaune. 

Voici son interview à Claudio Ghisalberti de la Gazzetta. 

 

- D'où recommençons-nous ?

De deux choses. La première c'est l'émotion particulière d'essayer d'aider un champion comme Alberto à faire le doublé. La seconde c'est que je me remets en jeu, sûr de pouvoir encore faire un certain type de travail.

 

- Eh bien, en voyant le Giro...

C'est vrai, je n'ai pas toujours mené à terme mon devoir. Au Tour cependant j'aurai un rôle différent et que je pourrai effectuer au mieux, plus d'effort que de finition. En montée il y aura Majka et Kreuziger pour aider Alberto.

 

- Comment sera l’équipe Tinkoff ?

Bien équilibrée entre expérience et force athlétique. Bennati sera très important, lui c'est une garantie totale.

 

- Sagan devra se débrouiller tout seul lors des sprints.

Peter est un champion et un coureur loyal, dans les bordures il travaille pour cinq. Ensuite pour les sprints...déjà il faut y arriver.

 

- Contador tenait à votre présence.

Oui. Au Tour le mental peut faire la différence plus que les jambes. C'est une course au stress écrasant, du premier au dernier mètre. À peine tu pars, tu entends derrière celui qui t'appuie les leviers de freins dans les fesses, tu peux finir à terre en une seconde.

 

- Le premier souvenir ?

Ma première étape en 2001 : Leblanc qui abaisse le drapeau du départ et l'enfer se déchaîne pendant plus d'une heure. Ensuite j'ai compris pourquoi, l'importance du Tour.

 

- En 2001 vous avez effleuré le maillot blanc.

Septième étape, Strasbourg-Colmar : j'étais échappé avec Jalabert. Je suis tombé lors du dernier virage de la dernière descente. Fracture de la clavicule. Le maillot blanc je l'ai gagné après.

 

- Le jour où vous vous êtes senti le plus fort ?

En 2004, quand j’ai gagné à la Mongie. Je savais que ma mère serait morte peu de temps après. J’avais une super motivation.

 

- L’endroit le plus beau ?

Les Champs-Élysées. Tu ne sens plus la fatigue, seulement le grand vacarme des supporters. Exceptionnel. 

 

- Vous avez un favori pour cette édition ?

Alberto. Il a gagné la Vuelta 2014, le Giro, la Route du Sud…

 

- Nibali ?

Un grand. Je l’ai vu très bien au championnat d’Italie. Il a développé la capacité de préparer au mieux les grands évènements. Je le mets sur le même plan que Quintana et Froome.

 

- Essayez de les classer.

C’est impossible jusqu’au contre-la-montre par équipes. Cette étape sera un tournant car les huit premières étapes ne seront pas banales avec les sprints finaux. Il y aura le vent, les cassures, les pavés…On dépensera beaucoup d’énergie. 

 

- Et la journée de Cambrai ?

Nous allons aujourd’hui faire la reconnaissance. Cette étape est plus risquée, dans le chrono par équipes les jambes sont plus utiles. Les forces se mesureront là. 

 

- Neuvième Tour. Le dernier aussi ?

À Paris l’équipe et moi tirerons un trait et déciderons ce qu’il y a de mieux pour le futur. 

 

 

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- Ivan, da dove ricominciamo ?

Da due cose. La prima è l’emozione particolare di provare ad aiutare un fuoriclasse come Alberto a fare doppietta. La seconda è che mi rimetto in gioco sicuro che posso ancora fare un certo tipo di lavoro.

 

- Beh, vedendo il Giro...

Vero, non ho sempre portato a termine il compito. Al Tour però avrò un ruolo diverso e che potrò svolgere al meglio, più di fatica che di rifinitura. In salita ci penseranno Majka e Kreuziger ad aiutare Alberto. 

 

- Che squadra sarà la Tinkoff ?

Ben bilanciata tra esperienza e forza atletica. Bennati sarà importantissimo, lui è una garanzia totale.

 

- Sagan si dovrà arrangiare da solo in volata.
Peter è un fuoriclasse e un corridore leale, nei ventagli lavora per cinque. Poi per le volate... prima arriviamoci.

 

- Contador ci teneva che lei ci fosse.
Sì. Al Tour la testa può fare la differenza più delle gambe. È una corsa dallo stress travolgente dal primo all’ultimo metro. Appena parti, senti quello dietro che ti appoggia le leve dei freni nelle natiche, se non sei più che portato ti finisci in un secondo.

 

- Il primo ricordo ?

La mia prima tappa nel 2001 : Leblanc che abbassa la bandiera del via e si scatena l’inferno per oltre un’ora. Poi ho capito perché, l’importanza del Tour.

 

- Nel 2001 ha sfiorato la maglia bianca.
Settima tappa, Strasburgo-Colmar : ero in fuga con Jalabert. Caduto all’ultima curva dell’ultima discesa. Frattura della clavicola. La maglia bianca l’ho vinta l’anno dopo.

 

- Il giorno in cui s’è sentito più forte ?
Nel 2004, quando ho vinto a La Mongie. Sapevo che mia madre sarebbe morta pochi giorni dopo. Avevo una motivazione super.

 

- Il posto più bello ?

I Campi Elisi. Non senti più la fatica, solo la grande bolgia dei tifosi. Eccezionale.

 

- Il favorito per questa edizione ?

Alberto. Ha vinto la Vuelta 2014, il Giro, la Route du Sud...

 

- Nibali ?

Un grande. L’ho visto benissimo al Tricolore. Ha maturato la capacità di preparare al meglio i grandi appuntamenti. Lo metto sullo stesso piano di Quintana e Froome.

 

- Provi a metterli in fila.

Impossibile fino alla cronosquadre. Quella tappa sarà lo spartiacque perché le prime otto tappe non saranno banali con le volate finali. Ci saranno vento, strappi, pavé...Si spenderà molto.

 

- Appunto. E la giornata di Cambrai ?
Andiamo oggi a fare il sopralluogo. Quella tappa è più rischiosa, nella cronosquadre servono più gambe. Le forze si misureranno lì.

 

- Decimo Tour. Anche l’ultimo ?

A Parigi io e la squadra tireremo una riga e decideremo cosa è meglio per il futuro. 

 

 

 

 

FORZA IVAN !!!!!

 



01/07/2015
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